Encore un billet d'humeur...


(La formation des enseignants de l'Art du Chi)

18 OCT 2021


Encore un billet d'humeur...


Au Québec, c'est à Ulverton que se trouve le centre de formation des enseignants de l’Art du Chi. Depuis un an et demi, la pandémie empêche son bon fonctionnement ce qui fait que je donne maintenant mes formations par internet. 
 
Et le centre ? Grâce au travail bénévole de quelques-uns, figurez-vous qu’il est fin prêt pour une reprise des activités. Jacques et Johanne y ont fait un travail de réparation, d’entretien et d’embellissement incroyable. Yvan veille toujours, entre autres, à toute l’électronique et Carole jongle avec nos maigres comptes. Julie m’assiste dans l’élaboration des vidéos destinés aux promoncas et aux élèves, et Thérèse est revenue au centre pour nous prêter main-forte. Ensemble, nous formons vraiment une belle équipe !


 (D'autres photos sur ma page FaceBook)

La vie est à la fois forte et fragile. Elle a la puissance de créer à chaque instant, mais de simples croyances peuvent la détruire. Or, les civilisations sont passées maîtres dans l’élaboration des croyances. La religion, la science, le progrès, le communisme, le socialisme, la démocratie… toutes ces belles inventions peuvent être ruinées par de simples croyances telles que suprématiecompétitionpossession (des ressources et des autres : voisins, animaux, femmes, son propre corps, la Terre, etc.). Oui, « civilisation » est un autre mot pour « colonialisme » ou « état de guerre ».
 
Cette pandémie mondiale aurait pu être un bon moment pour apprendre à mieux sentir la vie et ainsi moins croire aux idées et croyances qui étouffent notre corps, notre cœur et notre mental. L’occasion, on l’a ratée. L’Art du Chi ne sera pas choisi, mais méprisé et oublié. C’est un tout autre avenir qui se dessine à travers la confusion, pour ne pas dire l’abdication des médias et l’arrogance désespérée des politiques. 
 
Combien de temps encore résistera-t-il, le centre de formation des enseignants de l’Art du Chi à Ulverton ? L’avenir nous le dira. L’avenir ?





 



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