
La respiration, simplement.
Ne pensez pas que nous cherchons à devenir des surhommes ou des surfemmes. Nous poursuivons simplement la recherche entamée dès notre conception, celle de découvrir notre vie, d’être en vie, de découvrir LA vie.
Ce blogue est d’abord destiné aux élèves passionnés et curieux ainsi qu’à celles et ceux qui suivent la formation pour devenir enseignant. Ces textes, je les écris aussi - peut-être même surtout - pour les enseignants. Avec un peu plus de 40 ans de pratique de l’Art du Chi, j’essaie d’orienter l’attention du pratiquant vers l’essentiel, vers ce qui est en dehors des mots et des idées reçues, peut être même au-delà de la réflexion et des techniques. Vers l’Art du Chi. Pierre Boogaerts
Ne pensez pas que nous cherchons à devenir des surhommes ou des surfemmes. Nous poursuivons simplement la recherche entamée dès notre conception, celle de découvrir notre vie, d’être en vie, de découvrir LA vie.
Jeune, il m’arrivait souvent de chercher mes affaires sans les trouver. Ma mère me disait alors : « Lorsque tu ne trouves pas quelque chose, regarde juste devant toi, ce que tu cherches s’y trouve ».
Voilà, nous y sommes presque. Nous nous sommes habitués aux convergences superficielles vers le repère avant (voir L’attention – 3e partie : l’équilibre en mouvement) et nous avons reproduit ces subtiles interventions musculaires dans d’autres zones du corps, comme vers le repère arrière, vers les repères latéraux et même dans le plancher pelvien, vers le repère du Tong.
Lorsque je pose mon attention dans une zone précise de mon corps, j’y laisse une trace sensible. Par exemple, après avoir placé pendant quelques secondes mon attention dans le genou gauche, je compare la façon dont je ressens maintenant mes deux genoux. Le gauche aura de nombreux « plus » que le droit n’aura pas : plus grand, plus chaud, plus confortable, plus vivant… Qu’est-ce donc cela ? Je ne l’ai pas touché, je ne l’ai pas bougé, pourtant quelque chose s’est passé et mon genou gauche est maintenant bien différent.
Un des premiers jouets que j’ai offert à ma fille était un petit pingouin en plastique bleu et blanc. Il était en forme de poire, sa base était hémisphérique, ce qui fait que lorsqu’on le touchait, il se balançait en émettant des tas de petits « deling-deling », car son corps était rempli de clochettes.